Les jardins Majorelle




  •    
  •     




 

Le jardin Majorelle est né de l’amour débordant de Jacques Majorelle pour l’art, la beauté et les paysages hors du commun. Jacques Majorelle est né en 1886 en France, plus précisément à Nancy. En tant que fils d’artistes et artiste lui-même, il a sillonné le monde afin d'en capturer ses plus beaux paysages. En 1919, il s’installe au Maroc, en plein cœur de la médina de Marrakech. Toujours passionné de peinture, il peint des tableaux représentant les lieux phares de la ville, les souks, les kasbahs et la vie quotidienne des Marrakchis. Il réalise aussi une partie de la décoration au sein de l’hôtel Mamounia. En plus de ses toiles, Majorelle fait aussi des toiles qui participent à la promotion du tourisme dans la ville. Toujours assoiffé de découverte, il va en Afrique noire où il continue de faire des œuvres créatives et pleines d’originalité.


La naissance du jardin Majorelle:
C’est  en 1924 que Jacques Majorelle s’installe concrètement à Marrakech, il y  fait construire une résidence près de la palmeraie selon le style des palais qu’on trouve dans la ville ; avec des jets d’eau et une végétation abondante. C’est en 1931 que l’architecte Paul Sinoir exécute le design de l’atelier bleu qui abrite aujourd’hui le musée d’art  islamique. Majorelle continue de rendre sa demeure agréable en y plantant de la flore venue de plusieurs contrées du Monde ; des cactus, du jasmin, des nénuphars etc.  Finalement le jardin est ouvert au public en 1947. Jacques Majorelle décède suite à un accident de voiture en 1962 en France.


Le jardin aujourd'hui:
De nos jours le jardin Majorelle est un lieu riche en couleurs, jeux de lumière. On y retrouve une quantité de plantes et d’animaux surtout des oiseaux qui rendent le lieu accueillant et apaisant, frais le tout dans un cadre doté de l’architecture sobre et esthétique des palais marocains.Dans ce décor, on retrouve des plantes venus des quatre coins du monde.

Ces plantes peuvent être classées en 5 catégories distinctes :
Les cactus : Ils fascinent les amoureux de plantes exotiques, on compte environs 2 000 espèces dans le monde entier, en se promenant dans le jardin on peut y croiser trente espèces environs et la collection continue de s’enrichir de nouvelles venues.
Les palmiers : Le nombre impressionnant de palmiers présents dans le jardin donnent l’impression d’être dans une oasis. On y retrouve des palmiers venant de Californie, d’Inde, d’Afrique de l’est, des îles canaries, de Mésopotamie etc.
Les bambous : Originaires d’Asie du sud, les bambous ont un feuillage décoratif et ils sont assez élégants. Le jardin est doté d’une forêt de bambous.
Les pots fleuris : Le jardin est rempli de pots de fleurs qui fleurissent selon les saisons et de couleurs différentes ; des jaunes, des vertes et même des bleus. Toutes ces couleurs variables selon les saisons donnent une harmonie changeante à l’ambiance générale du jardin.
Les plantes aquatiques : Le jardin est retiré du monde extérieur par des murs, mais aussi par son ambiance totalement différente. A l’extérieur il fait chaud, ce qui est accentué par la proximité du désert. Par contre dans le jardin, il y’a une multitude de jets d’eau, de fontaines, de bassins, et autres jeux d’eau qui rendent l’atmosphère fraîche et apaisante. Ces points d’eau accueillent diverses plantes aquatiques aux couleurs surprenantes


Le jardin Majorelle abrite aussi une très belle faune, notamment des oiseaux assez particuliers et exotiques, on peut y compter  des bergeronnettes grises, des tourterelles turques,  des bruants striolés, des moineaux domestiques, des cigognes, des faucons crécerell, des gobe-mouches, des merles noires et bien d’autres oiseaux encore.


En 1980 Pierre Bergé et Yves saint Laurent achètent le jardin Majorelle ainsi que le restaurant et l’atelier qui est devenu aujourd’hui le musée d’art islamique, ce dernier abrite la collection personnelle des deux propriétaires. Suite à ce rachat des rénovations ont été effectuées pour maintenir le jardin Majorelle en bon état ainsi que le musée d’art islamique. Depuis quelques années plusieurs associations ont été créées pour s’assurer le maintien du patrimoine historique, culturel et écologique que représentent le musée et le jardin, parmi ces associations on peut citer « l’association pour la sauvegarde et le rayonnement du jardin Majorelle ».