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ONU, le Maroc et l’écotourisme

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Le 21 décembre dernier l’ONU a, en assemblée générale, adopté une résolution déposée par le Maroc. Le thème de la résolution est en soi un programme : La promotion de l’écotourisme aux fins de l’élimination de la pauvreté et de la protection de l’environnement.

Le royaume ne ménage pas sa peine, depuis plus d’une décennie, pour s’inscrire avec force dans toutes les actions du développement durable et des énergies renouvelables. Dans l’immense toile d’araignée du plan pour l’avenir manquait peut-être une variable qu’il fallait mettre en exergue. Ce nouvel axe, mis en lumière aujourd’hui, concerne avant tout l’humain, il vient parachever le tableau qui s’élabore et prend du relief chaque jour un peu plus. Les actions se recentrent, elles tournent autour de l’axe prioritaire de l’individu. Il devient un pivot à partir duquel va s’étendre l’effort global.
L’écotourisme est un des leviers sur lequel s’appuie le pays pour réaliser les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Le consensus obtenu lors de l’AG des Nations Unies prouve, si c’était nécessaire, que le Maroc est reconnu comme un partenaire crédible qui s’insère parfaitement et efficacement dans les options politiques prises pour demain et ce au niveau planétaire.

Le pari est assez simple lorsqu’on l’expose. L’écotourisme comme arme pour lutter contre la pauvreté, dans le respect le plus total de la bio diversité et de l’écosystème et pour la préservation du patrimoine culturel. Il nécessite néanmoins des efforts de tous les instants. Chaque décision doit venir s’imbriquer parfaitement dans le schéma global, ne pas interférer négativement sur un autre pan des actions en cours.
Comme chacun le sait le plus difficile n’est pas d’entériner sur le papier mais de faire concrètement, sur le terrain et dans le quotidien. La toile mise en place au Maroc semble assez complète. Le micro crédit permet à de nombreuses associations de femmes, par exemple, de faire vivre un savoir artisanal ancestral en respectant scrupuleusement l’environnement.

La région d’Essaouira, au travers de la production d’huile d’argan et de ses dérivés montre l’exemple. Dans le nord, aux environs de Tanger, les femmes, toujours elles, se regroupent en coopératives pour produire et exporter le fruit de leur travail comme le mendil, un tissage spécifique venu des montagnes. Le plan vert marocain tente de structurer le monde agricole, de mettre en commun les ressources et d’orienter pour une mise en culture des ressources endémiques, adaptées au sol.
Les projets liés à l’énergie solaire sont ambitieux et en bonne voie dans la région de Ouarzazate. La faune et de flore, mises en danger par ignorance ou cupidité, sont maintenant une priorité de sauvegarde. Il existe moult exemples de ce type, ils vont toujours dans le sens de la préservation et du développement. L’éco tourisme est une résultante de ces efforts considérables. Le Grand Maghreb a un chef de file en la matière, il suffit de la suivre.

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Bons plans
 


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