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Dar Al Ma’mà»n ou la maison des artistes

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Il existe des lieux décalés, étranges, en dehors du temps et de l’espace, des lieux qui permettent de réconcilier l’homme avec lui-même et qui met à l’honneur sa créativité.
L’un d’entre eux est tout près de Marrakech, dans la vallée de l’Ourika, à l’ombre protectrice de l’Atlas, entouré et protégé par une verdure exubérante au km 13 sur la Route de l'Ourika.

Dar Al Ma’mûn est une résidence internationale pour artistes plasticiens. Chaque année, des candidatures sont étudiées et quatre projets sont sélectionnés. Les artistes sont pris en charge par la fondation et peuvent se donner totalement à leur art en toute sérénité dans cet espace qui leur est dédié.

Mais c’est aussi un bouillonnant vivier culturel. La bibliothèque, qui réunit des œuvres en Arabe, Anglais et Français, ne compte pas moins de 15000 ouvrages, elle est ouverte à tous. Un pôle de recherche en traduction littéraire, des expositions, des lectures d’œuvres et des conférences animent et font vibrer les lieux de leur voix créatrices.
Les artistes et les intellectuels de passage se livrent et offrent leur vision du monde aux visiteurs gourmands de mots et d’idées.

Dar Al ma’mûn est un carrefour où les cultures s’échangent en toute liberté. La création est le seul credo. Toujours dans le respect de l’universalité de l’homme, l’humanisme comme emblème, la connaissance comme outil, à la recherche des mystère de la cosmogonie de l’homme.

Le nom Dar Al Ma’mûn, venu du fond des âges, est un hommage tout autant qu’un rappel, une trace que l’on suit au fil des siècles, un fil rouge, celui de la sagesse par la connaissance.
Le Calife Abbasside Al Ma’mûn (celui en qui on a confiance), qui vécut entre 786 et 833 du côté de Bagdad, reste dans les mémoires pour sa curiosité scientifique, sa tolérance et comme protecteur des chercheurs. Astronomie, algèbre, mathématique et géométrie, autant de sciences traduites du Grec dans sa maison de la sagesse, qui est aussi une merveilleuse bibliothèque.
L’Observatoire de Bagdad, crée par lui en 829, est le premier observatoire permanent au monde. Persuadé que la sagesse naît de la connaissance, il mettra sa fortune au pied des scientifiques.

Dar Al Ma’mûn se veut l’héritier de se précurseur, qui très tôt, par un rêve qui lui fut offert, se fera le héraut de la sagesse en annonçant l’évènement de la connaissance.

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